L’historique de l’adhésion

Après un effort soutenu et une politique conséquente d’exploration et de recherche minière, le Burkina Faso compte aujourd’hui parmi les pays africains riches en ressources naturelles en général, en ressources minières en particulier.

C’est donc naturellement que depuis un certain temps, il intéresse et attire les investisseurs privés intervenants dans le domaine des mines.

Les investissements dans le secteur minier étant généralement à forte intensité de capitaux et générant conséquemment d’importantes recettes, notre pays, pour éviter ce que nous avons appelé plus haut « la malédiction des ressources naturelles », a décidé d’adhérer à l’ITIE en vue de garantir un maximum de transparence dans la gestion de ses ressources minières ainsi qu’une meilleure communication entre les différents intervenants du secteur (sociétés minières, autres opérateurs miniers, société civile, etc.).

En effet, convaincu que l’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives constitue un cadre idéal pour consolider et accélérer ses efforts en cours en faveur d’une saine gestion de nos ressources, le Burkina Faso a, par courrier en date de septembre 2007 de son Ministre de l’Economie et des Finances adressé à la Banque Mondiale, manifesté sa volonté d’adhérer aux principes de l’ITIE.

A ce jour, on dénombre sur le territoire national burkinabé, environ une dizaine de compagnies ou sociétés minières qui sont soit en phase d’exploration/recherche, soit en phase de construction, soit en phase d’exploitation de minerais.

Les investissements dans le secteur minier étant généralement à forte intensité de capitaux et générant des recettes conséquentes, notre pays, pour éviter ce qu’on a appelé la malédiction des ressources naturelles, a décidé d’adhérer à l’ITIE.

C’est donc dans cette optique que le gouvernement Burkinabé, à l’issue du Conseil des Ministres du mercredi 16 avril 2008, a procédé à l’adoption par décret, d’un dispositif institutionnel chargé de conduire les activités de l’ITIE au Burkina.